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Mercedes vient-elle de trouver la solution magique pour battre des records d’autonomie ?

Mercedes annonce un partenariat avec une entreprise californienne spécialisée dans les batteries au silicium. Cette technologie promet d’améliorer l’autonomie et la recharge des véhicules électriques.

  • Mercedes s’associe à Sila, une société californienne spécialisée dans les batteries à anodes de silicium
  • Cette technologie permet d’augmenter l’autonomie, la vitesse de recharge et la durabilité des véhicules électriques
  • Le nouveau Mercedes EQG sera le premier à profiter de cette innovation, qui pourrait révolutionner le marché de l’électromobilité

De plus en plus populaires, les voitures électriques souffrent encore de quelques limites, notamment en termes d’autonomie et de temps de recharge. Pour y remédier, les constructeurs cherchent à améliorer les performances des batteries, en explorant notamment les possibilités offertes par le silicium.

C’est le cas de Mercedes qui a décidé de s’allier à Sila, une société californienne spécialisée dans les batteries au silicium, pour équiper ses futurs véhicules électriques. Sila a développé une technologie baptisée Titan Silicon qui permet d’augmenter l’autonomie des véhicules électriques de 20 %, tout en réduisant le temps de recharge à 20 minutes pour passer de 10 à 80 % de capacité. Elle offre aussi une meilleure durabilité, avec une perte de performance limitée à 10 % après 1 000 cycles de charge.

Le premier véhicule Mercedes qui intègrera ce type de batterie sera le nouveau Mercedes EQG, dont le lancement est prévu pour  2024. Il s’agit d’une version électrique du célèbre Classe G, le 4×4 emblématique de la marque allemande.

Les batteries au silicium, la solution magique ?

Peu coûteux, le silicium peut stocker neuf fois plus de lithium que le graphite utilisé actuellement dans les anodes des batteries. Il permet une meilleure densité énergétique, c’est-à-dire qu’il peut fournir plus d’énergie pour un même poids et un même volume.

Mais cette technologie présente un inconvénient majeur : le silicium se dilate fortement lorsqu’il absorbe le lithium, ce qui provoque des fissures et des dégradations dans la structure de la batterie. Pour éviter ce problème, les chercheurs ont mis au point des anodes à base de silicium nano-composite, qui sont plus stables et plus résistantes.

Avec les batteries à anodes de silicium, le Mercedes EQG pourrait afficher une autonomie supérieure à 800 kilomètres, ce qui le placerait au niveau des meilleures voitures électriques du marché, comme la Lucid Air Grand Touring ou la Tesla Model S Plaid. Il pourrait aussi rivaliser avec les véhicules thermiques.

De son côté, Sila ambitionne d’intégrer ses batteries à anodes de silicium à un million de véhicules électriques au cours des cinq prochaines années. Outre Mercedes-Benz, la société a aussi noué des partenariats avec Porsche et Lilium, une start-up qui développe un taxi volant électrique. Le silicium pourrait ainsi être le matériau clé pour accélérer la transition vers une mobilité plus verte et plus performante.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Autonomie 800 Km réels … Le défi serait relevé !
    800 Km WLTP ou réels ?
    2024 : OK,
    Reste la concrétisation après beaucoup d’annonces non confirmées !

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