Voilà plusieurs mois que l’Union européenne se consacre au cas Huawei afin de savoir si elle exclut celui-ci du réseau 5G ou non, comme l’ont fait certains de ses alliés dans le passé, à l’exemple des États-Unis. Celle-ci semble avoir pris sa décision, si bien que le constructeur chinois devrait rester en course pour la nouvelle technologie.
Huawei et sa 5G devraient rester en Europe, mais…
En effet, Reuters indique la Commission européenne abandonnerait finalement la menace de l’interdiction de Huawei, mais qu’elle se concentrera tout de même sur de potentiels risques de surveillance. Les pays devront alors décider eux-mêmes s’ils souhaitent accueillir les équipements de la marque ou non.
Comme le déclare l’agence de presse, le commissaire européen au numérique, Andrus Ansip, demandera tout de même aux USA de partager les résultats de ses tests sur Huawei avec l’Union européenne. De fait, cette dernière pourra savoir s’il y a des risques de surveillance ou non.
Pour rappel, les États-Unis ont pris la décision de bannir Huawei du pays depuis plusieurs années, car elles soupçonnent le constructeur chinois de collaborer avec le gouvernement du pays. En conséquence, le pays s’inquiète de potentiels risques pour la sécurité nationale. Ainsi, il a demandé à ses alliés de se méfier de la firme chinoise, ce qui n’a pas tardé à faire réagir le Japon, qui a banni les équipements de l’entreprise.
De la même façon, les États-Unis ont porté plainte contre Huawei, portant contre lui un total d’une vingtaine de chefs d’accusation, dont le viol des sanctions contre l’Iran et les risques d’espionnages. Le pays a également demandé au Canada que celui-ci arrête Meng Wanzhou, directrice financière du groupe et fille du fondateur, Red Zhengfei.
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